jeudi 22 août 2013

"Eternelle Amazonie"

"Nous ne défendons pas la Nature, nous sommes la nature qui se défend !"

Merci au groupe "Pour que la classe politique s'engage contre l'orpaillage illégal en Guyane" (lien ci contre en page d'accueil) d'avoir fait connaître ce documentaire de très grande qualité.



lundi 19 août 2013

Presse 18 avril 2013

Source France Guyane - 18/04/2013      Le lien ici : Eau Claire : 30 kg de mercure saisis


Harpie à Eau Claire : 30 kg de mercure saisis mais pas d'or

L'utilisation du mercure permettant d'amalgamer les minerais aurifères est interdite depuis 2006, diminuant l'impact environnementale et sanitaire lié à la pollution et l'imprégnation mercurielle (il reste le mercure naturel et ouvrier ancien sur les vieux sites qui sont remobilisés lors de l'ouverture du site)
Cette interdiction n'est bien sûr pas respectée par la filière clandestine. qui utilise en moyenne 1 kg de mercure pour extraire 1 kg de minerai aurifère.; La saisie importante réalisée prouve l'importance de al production correspondante qui elle, a échappé aux saisies.



Presse 24 avril 2013

Source France Guyane - 24/04/2013      Le lien ici : 122 militaires occupent 3 sites


Orpaillage : 122 militaires occupent trois sites

"Occuper le terrain" est la une permanence de l'art de la Guerre depuis Sun Tzu et quels que soient les moyens technologiques mis en oeuvre par les forces en présence. La lutte en Guyane contre l'activité clandestine est confrontée à chaque opération à cette réalité : les "garimpeiros" reviennent systématiquement s'installer au départ des Forces Armée de Guyane des sites traités. On peut même constater que ces "replis tactiques" réalisés par les clandestins tendent à être prévus et organisés notamment par  :

- Des moyens de renseignement humains et radios, permettant de connaitre les dates et zones des interventions des FAG, ou au pire d'anticiper les arrivées sur le terrain pour évacuer les matériels sensibles.

-Des matériels équipés pour un démontage et déplacement rapides (brêlés sur des civières de portages ("avion") et disposant de caches aux alentours du site, le temps de l'opération.

-Des dépôts de matériels et surtout de carburants situés loin des zones de travail plus repérables et si possible à l'abri des frontières Est ou Ouest du département.

Les F.A.G. cherchent à s'adapter en occupant le terrain sur les sites prioritaires et sensibles.
Cette tactique s'avère efficace et dissuasive, cependant elle soulève des questions :

? Quel est le coût quotidien de la mission d'occupation d'un site par l'armée ?
? Est ce bien le rôle de l'Etat que d'assurer la sécurisation d'une concession privée ? 
? Les moyens engagés permettent-ils aux militaires d'étendre la pression en périphérie du site ?

Personnellement si l'occupation du terrain me parait être une obligation tactique, je pense que les opérateurs miniers déclarés "tirent un peu trop sur la corde" et devrait comme la loi les y autorisent faire appel à des sociétés privées de sécurité spécialisées dans la sécurisation de sites miniers isolés... Depuis 10 ans le prix de l'or a quintuplé, ce qui n'est pas le cas des dépenses de fonctionnement et les sociétés privées ont les moyens de mettre en oeuvre une sécurisation proche et dissuasive de leurs concessions. Ils sont soumis aux mêmes lois qui les responsabilise quant à la sécurité de leur zone privée, ce qu'ils peuvent réaliser avec efficacité, à condition que les agents recrutés soient en règle et formés conformément aux textes législatifs en vigueur.  

Les ressources des FAG ont à mon avis d'abord des zones publiques prioritaires et qui n'ont pas les moyens de se défendre ( Territoires d'usages des villages, zones naturelles protégées, zones frontalières etc...