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Liste des articles déjà mis en ligne
JUILLET 2013
22/07/13 Les gendarmes s'adaptent, et Infirmière militaire Part 2 S.Roselé France Guyane
20/07/13 Au coeur du site Eau Claire Part 1 S.Roselé France Guyane
13/07/13 Pêche et orpaillage illégaux: Berthelot propose 2 lois S.Roselé France Guyane
09/07/13 Manoelzinho tente de s'évader S.Roselé France Guyane
04/07/13 Aimé réveille toi ! courrier des lecteurs L. Wacapou France Guyane
02/07/13 L'or de Guyane pèse moins lourd que le Brésil H.Ferrarini www.slate.fr
01/07/13 Formés à secourir au combat Anne Frintz France Guyane
20/07/13 Au coeur du site Eau Claire Part 1 S.Roselé France Guyane
13/07/13 Pêche et orpaillage illégaux: Berthelot propose 2 lois S.Roselé France Guyane
09/07/13 Manoelzinho tente de s'évader S.Roselé France Guyane
04/07/13 Aimé réveille toi ! courrier des lecteurs L. Wacapou France Guyane
02/07/13 L'or de Guyane pèse moins lourd que le Brésil H.Ferrarini www.slate.fr
01/07/13 Formés à secourir au combat Anne Frintz France Guyane
01/07/13 Le garimpeiro détenait un kilo d'or : un an ferme D.St J. France Guyane
JUIN 2013
28/06/13 Les treize morts de Manoelzhino S.Roselé France Guyane
MAI 2013
11/05/13 Blessé grièvement à Dorlin, un gendarme raconte S.Roselé France Guyane
08/05/13 L'ombre de Manoelzinho plane sur un meurtre S.Roselé France Guyane
08/05/13 Une pirogue interceptée avec du carburant France Guyane
AVRIL 2013
30/04/30 Naufrage d'une pirogue au milieu de la tempête D.St J. France Guyane
24/04/30 Orpaillage, 122 militaires occupent trois sites S.Roselé France Guyane
18/04/30 Harpie à Eau Claire : 30 kg de mercure saisis mais pas d'or France Guyane
JUIN 2013
28/06/13 Les treize morts de Manoelzhino S.Roselé France Guyane
MAI 2013
11/05/13 Blessé grièvement à Dorlin, un gendarme raconte S.Roselé France Guyane
08/05/13 L'ombre de Manoelzinho plane sur un meurtre S.Roselé France Guyane
08/05/13 Une pirogue interceptée avec du carburant France Guyane
AVRIL 2013
30/04/30 Naufrage d'une pirogue au milieu de la tempête D.St J. France Guyane
24/04/30 Orpaillage, 122 militaires occupent trois sites S.Roselé France Guyane
18/04/30 Harpie à Eau Claire : 30 kg de mercure saisis mais pas d'or France Guyane
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Source France Guyane - 22/07/2013 Le lien ici : Désormais les gendarmes s'adaptent... & Infirmière militaire...
Désormais les gendarmes s'adaptent aux garimpeiros (Eau Claire 2ème partie)
Infirmière militaire en forêt
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Source France Guyane - 20-21/07/2013 le lien ici : Au coeur du Site d'Eau Claire
13 juillet 2013
Au coeur du site d'Eau Claire, 1ère partie
13 juillet 2013
Source France Guyane - 13/07/2013 Le lien ici :Berthelot propose 2 lois
Pêche et orpaillage illégaux: Berthelot propose deux lois
En décembre 2011, une commission d'enquête s'était penchée sur le problème de l'orpaillage. avec Chantal Berthelot, député de le Guyane qui propose aujourd'hui ces 2 lois visant la pêche et l'orpaillage illégaux. Pour cette dernière activité, madame Berthelot propose une contrainte sur les transports de matériel destinés à l'exploitation aurifère.
Je pense que viser les voies logistiques est effectivement plus efficace que traiter les sites clandestins, par des opérations lourdes et onéreuses qui ne font souvent que disperser l'activité illégale dans d'autres secteurs.
Cependant le montage législatif proposé, cohérent sur une carte coloriée et dans les esprits soucieux de respecter les us et coutumes locales, me semble difficilement applicable sur le terrain par les forces de la gendarmerie car la pénétration dans la zone forestière n'a pas de points de passage obligés d'où un contrôle efficace peut se réaliser surtout lorsque la limite est repoussée à 20 km à l'intérieur du couvert forestier. Par ailleurs transiter par une déclaration en préfecture me semble administrativement lourd et contraignant
Pourquoi ne pas exiger simplement la présentation de la facture accompagné d'une copie Kbis et de la déclaration en douane réglementaire si l'achat a lieu à l'étranger ?Tout matériel transporté sans facture ou déclaration en douane, ou justifié par un Kbis pourra être saisi n'importe où en Guyane et sans distinction des personnes contrôlées .
Chaque moteur possède un numéro, reporté sur la facture d'achat. Pourquoi donc au vu de cette traçabilité, une enquête n'est pas réalisée pour essayer de retrouver l'identité du vendeur et de l'acheteur des moteurs détruits ou saisis ?
Pourquoi le transport de carburant n'est pas concerné par cette proposition de loi ?
Chaque minier est soumis à une équation simple : tant de moteurs fixes et tant de moteurs roulants, tant de production donc tant de carburant consommé (dont une partie détaxée) Certains sites déclarés au vu de leur consommation de carburant et de leur production "officielle" doivent avoir de sérieux problèmes de "fuite" (d'or ou/et de gazole);
Bref, autant de questions parmi d'autres qui m’amènent a penser que les réflexions politiques engagées sur l'orpaillage pont partielles, donc partiales et qu'effectivement si elles sont parfois intéressantes dans la lutte contre l'orpaillage clandestin, elles évitent soigneusement d'être trop contraignantes pour l'orpaillage déclaré (remarquez ici qu'éthiquement je n'utilise pas le terme "légal")
Pour être efficace, la législation, les contrôles et les lois coercitives doivent concerner l'ensemble des actions menées par l'activité d'orpaillage et l'ensemble de ses acteurs (opérateurs miniers déclarés et clandestins, transporteurs et logisticiens...)
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9 juillet 2013Source France Guyane 09/07/21013 le lien ici : Manoelzinho tente de s'évader...
Manoelzihno tente de s'évader de sa prison
Nouvel épisode dans le dossier de la tragédie meurtrière de Dorlin. Le principal responsable considéré comme le chef de la bande de tueurs responsable de minimum 13 assassinats il y a un an à tenté de s'évader de sa prison au Brésil, ravivant dans les mémoires les souvenirs douloureux et suscitant dans les esprits des interrogations quant au traitement du problème côté Brésil.
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4 juillet 2013
Source France Guyane - 04/07/2013 le lien ici : Aimé réveille toi !
Aimé Réveille toi !
Voilà bien un beau cri d'alarme et de ralliement autour des menaces que font peser les clandestins sur la Guyane. Cela se passe de tout commentaire;
Merci à Léonce pour cette belle expression...
Merci à Léonce pour cette belle expression...
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2 juillet 2013Source : www.slate.fr - 02/07/2013 le lien ici : L'or de Guyane...
L'or de Guyane pèse moins lourd que le Brésil
Publié le 2 juillet 2013
Par Hélène Ferrarini, journaliste et enseignante en Guyane
Par Hélène Ferrarini, journaliste et enseignante en Guyane
Face aux problèmes sociaux, environnementaux et sanitaires, à la criminalité, les moyens mis en œuvre par la France pour lutter contre l'orpaillage illégal sont peu efficaces. Et c'est volontaire.
Des militaires français démantèlent un site d'exploitation illégal de l'or dans le district de Saint-Laurent Du Maroni, en Guyane, en octobre 2012. REUTERS/Ranu Abhelakh - |
Le même scénario dans n'importe quel autre département français tiendrait de l'impensable. Pourtant en Guyane, la situation dure depuis maintenant deux bonnes décennies et le statu quo n’est pas prêt de changer. Parce qu’il en va des relations diplomatico-commerciales de la France avec le géant brésilien, l'or guyanais continuera encore longtemps à alimenter les comptoirs brésiliens, l'envolée du cours de l'or aidant, malgré son corollaire de graves problèmes sociaux, environnementaux et sanitaires.
Une des conséquences les plus alarmantes est la contamination au mercure de certaines populations. Les activités d'orpaillage, en fragilisant les sols et en remuant les sédiments des cours d'eau, mettent en circulation du mercure naturellement stockés dans les terres guyanaises. S'ajoute à ce mercure «naturel», la pollution au mercure élémentaire, dont les orpailleurs se servent pour amalgamer les paillettes d'or. Pour 1 kg d'or, c'est 1,3 kg de mercure qui est utilisé.
Le métal s'accumule par la suite dans les chairs des poissons sous sa forme la plus toxique, le méthylmercure. Poissons qui finissent ensuite dans les filets des pêcheurs amérindiens, constituant une part importante de leur alimentation. Chez les Amérindiens Wayanas du Haut-Maroni, les taux d'imprégnation au mercure sont largement supérieurs aux normes de l'OMS, entraînant des troubles neuropsychologiques chez l'enfant, dont l'Inserm avait déjà décerné les signes dès 1998.
Des informations précises sur l'impact environnemental de l'orpaillage illégal sont difficiles à obtenir. En effet, depuis 2006, la Préfecture de la Guyane ne publie plus de rapport à ce sujet. Toutefois certaines associations environnementales, comme le WWF, mènent des travaux d'investigation. Cette ONG estime qu'au cours des années 2000, les surfaces déboisées et les linéaires de cours d'eau impactés par l'orpaillage illégal ont été multipliées par trois.
Quant aux quantités d'or exploitées, les estimations tournent autour d'une dizaine de tonnes extraites illégalement de Guyane chaque année; soit, dix fois plus que par la voie légale. Ce sont plusieurs milliers de garimpeiros —entre 6.000 et 30.000 selon les estimations— qui s’attellent à cette rude tâche, dans plusieurs centaines de sites d'orpaillage clandestins, qui sont autant de villages en plein cœur de la forêt équatoriale.
Les recherches réalisées par le WWF attestent d'un véritable grignotage de l'intérieur du territoire guyanais. Les conditions de vie, dans ces lieux d'habitation précaires, très éloignés des centres urbains, sont particulièrement difficiles. Les échanges se font par pirogues sur les cours d'eau et par quads sur des pistes tracées dans la forêt. Les deux fleuves frontières, que sont le Maroni avec le Surinam et l'Oyapock avec le Brésil, sont des axes majeurs de l'orpaillage clandestin. C'est par là que transitent les garimpeiros, le matériel et l'or.
De l'autre côté du fleuve Oyapock, dans la ville brésilienne d'Oiapoque, une partie de l'or exploité illégalement rentre alors dans le circuit légal. Le métal y est déclaré dans des comptoirs brésiliens, avec pour mention «produit brésilien originaire d'Oiapoque», alors que l'orpaillage n'est pas pratiqué sur cette commune.
Face à cette situation, les moyens mis en œuvre par la France sont peu efficaces. Quelques centaines de militaires composent l'opération Harpie en place depuis 2008. Ils installent des barrages sur les fleuves pour contrôler les pirogues. Ils saisissent des quads. Ils détruisent des camps. Mais les barrages sont contournés par la forêt. Du nouveau matériel est acheminé. Les camps sont déplacés.
Quant aux orpailleurs expulsés, ils reviennent par la prochaine pirogue, le fleuve frontière étant extrêmement facile à traverser. Au mieux, ces actions gênent l'orpaillage illégal; dans tous les cas, elles ne l'éradiquent pas. Le phénomène aurait même tendance à reprendre, comme depuis un an dans les limites du Parc national amazonien, zone pourtant protégée s'il en est.
Alors que l'explication couramment avancée est celle de la difficulté du terrain, l'universitaire Gérard Police y voit une volonté étatique: «la répression est volontairement limitée. Les militaires auraient les moyens d'intervenir, si on leur donnait... Mais l’État français préfère passer sous silence le pillage de la Guyane française».
En 2008, on avait vu les prémices d'une coopération franco-brésilienne sous les traits d'un accord bilatéral de lutte contre l'orpaillage illégal. Mais ce texte est resté lettre morte, les parlementaires brésiliens ne l'ayant toujours pas ratifié. Il faut dire que sur la question de l'or guyanais, Paris et Brasília s'accommodent plutôt bien de ce statu quo. Ceux qui lancent des appels incessants à une coopération inter étatique sur l'orpaillage oublient un peu trop vite les principes de la Realpolitik, qui veut que les États agissent en fonction d'un savant équilibre d'intérêts nationaux et de rapports de force.
Du côté brésilien, l'or guyanais est une manne de revenus non négligeable. Les bénéfices de l'orpaillage clandestin sont certains. «Pour la ville d'Oiapoque, c'est une évidence, elle vit de l'orpaillage, l'Etat de l'Amapá [région brésilienne voisine de la Guyane] en tire aussi des bénéfices. La mafia, les clans y sont facilement identifiables. Mais c'est aussi le système financier brésilien dans son ensemble qui profite de l'or», décrit Gérard Police, auteur d'€udorado, le discours brésilien sur la Guyane française. Les garimpeiros viennent de l'Amapá voisin, mais aussi du Pará, du Maranhão, qui sont parmi les régions les plus pauvres du Brésil. L'universitaire explique que «les garimpeiros sont en fait des ouvriers qui travaillent pour des patrons qui, eux, ont les moyens de faire les investissements nécessaires pour l'exploitation aurifère.»
Des ouvriers et leurs familles aux patrons et leurs relations avec les milieux du pouvoir local, c'est toute une partie de l'économie de ces régions brésiliennes qui dépend désormais de l'or guyanais.
Du côté français, il est nécessaire de ménager le géant brésilien. Tout d'abord parce que la Guyane française n'est pas particulièrement bien vue par le Brésil. En général, comme une anormalité, à l'extrême comme une colonie, ce bout de France et d'Europe en Amérique latine ne va pas de soi. Gérard Police explique «la Guyane est dénoncée comme un reste de colonialisme, mais est tout de même tolérée par le Brésil, qui profite de la situation pour s'accorder certains avantages», comme celui de se servir dans les réserves aurifères guyanaises.
Et les Brésiliens ne sont pas sans rappeler le caractère anachronique de la Guyane française, lorsque la situation se raffermit à leur encontre. Ce fut le cas à la fin des années 2000 lorsque des politiques de l'Amapá menèrent une campagne antifrançaise particulièrement dure.
Or les tensions diplomatiques sont mauvaises pour le commerce. Et lorsque Paris regarde le Brésil, ce n'est pas un garimpeiro qu'elle voit, mais un gros client potentiel. Le Brésil est le premier partenaire économique français en Amérique latine. En 2011, le volume des échanges représentait 7,5 milliards d'euros, les importations françaises étant importantes dans les secteurs automobile, aéronautique et surtout de la défense.
En 2009, la France signait avec le Brésil un contrat d'armement de plus de 10 milliards d'euros, comportant entre autre des sous-marins. L'affaire fut moins concluante avec les Rafales, mais l'espoir d'en vendre 36 a tout de même tenu Paris en haleine jusqu'à il y a peu. A côté des milliards d'euros en jeu, l'or illégalement exploité par les Brésiliens en Guyane fait l'image de «miettes». D'ailleurs, la dernière visite de la Présidente brésilienne Dilma Rousseff à Paris a bien montré les priorités de la coopération franco-brésilienne. D'orpaillage, il ne fut point question.
Pour Gérard Police, c'est donc un «tribut en or que paye la France au Brésil» pour entretenir des relations pacifiées avec ce grand pays et préserver ainsi des intérêts commerciaux et diplomatiques. «Cette situation prendra probablement fin lorsqu'il n'y aura plus d'or en Guyane».
Hélène Ferrarini
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1er juillet 2013
Source France Guyane - 01/07/2013 le lien ici: Formés à secourir...
Formés à secourir au combat
A travers l'évocation de l'embuscade qui coûta la vie il y a un an à l'adjudant Moralia et au caporal chef Pissot, l'article souligne l’extrême difficulté du combat en jungle où le milieu forestiers dense et opaque place les adversaires dans des situations de combats rapprochés extrêmement intenses.
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Source France Guyane - 01/07/2013 - page 5 le lien ici : Le garimpeiro détenait 1 kilo d'or...
Le garimpeiro détenait un kilo d'or : un an ferme
Alors que sont souvent évoqués les impacts sanitaires, environnementaux ou sociaux de l'activité, cette saisie record de 1.214 g de minerai aurifère (voir sur la gauche le lien "cours de l'or"), illustre bien l'importance de l'impact économique direct de ce pillage destructeur de la forêt guyanaise, auquel il faut rajouter le coût des opérations de répression (héliportages...) les préjudices commerciaux (tourisme notamment) les coûts sanitaires (évacuation sanitaires héliportée, vectorisation du paludisme) etc....
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28 juin 2013
Source France Guyane - 01/07/2013 - page 2 le lien ici : Les treize morts...
Les treize morts de Manoelzhino
En juin 2013, Manoelzihno et sa bande défraient la chronique pendant le mois de juin par les meurtres de deux militaires et d'une douzaine d'autres clandestins dans le secteur de Dorlin. Un an après cette cavale sanglante, France Guyane fait le point sur le dossier.
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27 juin 2013
Source France Guyane - 27/06/2013 le lien ici:A Camopi, on est dans le désespoir...
A Camopi, "On est dans le désespoir total"
Les populations traditionnelles de Guyane vivent principalement le long des fleuves de sa zone intérieure au coeur des zones à fort potentiel aurifère. Les amérindiens Oyampis, Tekos, Wayanas, et les Bushi Nenge Aluku ou Djuka sont les premières victimes de l'orpaillage".
En effet, ces communautés traditionnelles sous influence", déjà fragilisées par une plongée brutale dans le modernisme consumériste, sont aujourd'hui gravement menacées par l'orpaillage qui détruit leur sanctuaire vital : Ressources halieutiques impactées, rivières polluées, intoxication mercurielle, ingérence des réseaux de drogue, de prostitution et d'alcool...
Mais depuis la flambée du cours de l'or et de ses enjeux, la radicalisation des rapports entre les forces armées et les clandestins, ces populations font les frais de cette guerre larvée : vols des pirogues, des moteurs, des productions et matériels de vie, menaces et agressions etc...
Sans moyens, avec une organisation coutumière désagrégée et sans pouvoir, les habitants des fleuves de Guyane aujourd'hui ont peur, surtout depuis que les misérables résultats obtenus par l'Etat leur ont fait perdre la confiance qu'ils lui accordaient.
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11 mai 2013
Source France Guyane - 11 et 12 mai 2013 le lien ici : Blessé grièvement à Dorlin...
Blessé grièvement à Dorlin, un gendarme raconte
Près de un an après les événements dramatiques qui ont coûté la vie à 2 militaires et blessé grièvement 2 gendarmes, l'un de ces derniers témoigne de l'embuscade vécue.
Ce témoignage est important car il démontre que l'environnement spécifique que constitue la forêt équatoriale rééquilibre la balance des forces en présence et que quelques armes d'assaut tenues par des hommes déterminés et maîtrisant le terrain suffisent à mettre en difficulté mortelle des forces largement supérieures en nombre et en équipement.
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8 mai 2013
Une pirogue interceptée avec du carburant
Source France Guyane - 08/05/2013 - le lien ici : Une pirogue interceptée
Trafic fluvial permanent sur les fleuves frontaliers ou les clandestins recrutent m^me au sein des villages amérindiens des pilotes sans scrupule appâtés par le gain...
L'ombre de Manoelzinho plane sur un meurtre
A travers la narration de ce fait divers, on peut mesurer le niveau de violence extrème qui préside aux différents survenant dans la société criminogène qui s'organise sur les "placers" (mines) clandestines...
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30 avril 2013
Source France Guyane - 30/04/2013 le lien ici : Naufrage d'une pirogue...
Naufrage d'une pirogue au milieu de la tempête
Pour rentabiliser les transports clandestins de personnels et de matériels, les orpailleurs chargent au maximum les bateaux dans la première étape où les risques d'interceptions nocturnes sont quasiment nuls. Ces transports se réalisent souvent avec des pirogues fluviales lourdement chargées qui essayent au milieu de la nuit, de se frayer un chemin pour passer les barres maritimes des fleuves Oyapock et Approuague principalement. Cette côte est parsemée de banc de vase et la houle put y être importante, et bien sur aucune sécurité n'est organisée à bord.
De nombreux naufrages ont ainsi lieu chaque année au large des côtes entre Brésil et Guyane.
Source France Guyane - 18/04/2013 Le lien ici : Eau Claire : 30 kg de mercure saisis
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Source France Guyane - 24/04/2013 Le lien ici : 122 militaires occupent 3 sites
Orpaillage : 122 militaires occupent trois sites
"Occuper le terrain" est la une permanence de l'art de la Guerre depuis Sun Tzu et quels que soient les moyens technologiques mis en oeuvre par les forces en présence. La lutte en Guyane contre l'activité clandestine est confrontée à chaque opération à cette réalité : les "garimpeiros" reviennent systématiquement s'installer au départ des Forces Armée de Guyane des sites traités. On peut même constater que ces "replis tactiques" réalisés par les clandestins tendent à être prévus et organisés notamment par :
- Des moyens de renseignement humains et radios, permettant de connaitre les dates et zones des interventions des FAG, ou au pire d'anticiper les arrivées sur le terrain pour évacuer les matériels sensibles.
-Des matériels équipés pour un démontage et déplacement rapides (brêlés sur des civières de portages ("avion") et disposant de caches aux alentours du site, le temps de l'opération.
-Des dépôts de matériels et surtout de carburants situés loin des zones de travail plus repérables et si possible à l'abri des frontières Est ou Ouest du département.
Les F.A.G. cherchent à s'adapter en occupant le terrain sur les sites prioritaires et sensibles.
Cette tactique s'avère efficace et dissuasive, cependant elle soulève des questions :
? Quel est le coût quotidien de la mission d'occupation d'un site par l'armée ?
? Est ce bien le rôle de l'Etat que d'assurer la sécurisation d'une concession privée ?
? Les moyens engagés permettent-ils aux militaires d'étendre la pression en périphérie du site ?
Personnellement si l'occupation du terrain me parait être une obligation tactique, je pense que les opérateurs miniers déclarés "tirent un peu trop sur la corde" et devrait comme la loi les y autorisent faire appel à des sociétés privées de sécurité spécialisées dans la sécurisation de sites miniers isolés... Depuis 10 ans le prix de l'or a quintuplé, ce qui n'est pas le cas des dépenses de fonctionnement et les sociétés privées ont les moyens de mettre en oeuvre une sécurisation proche et dissuasive de leurs concessions. Ils sont soumis aux mêmes lois qui les responsabilise quant à la sécurité de leur zone privée, ce qu'ils peuvent réaliser avec efficacité, à condition que les agents recrutés soient en règle et formés conformément aux textes législatifs en vigueur.
Les ressources des FAG ont à mon avis d'abord des zones publiques prioritaires et qui n'ont pas les moyens de se défendre ( Territoires d'usages des villages, zones naturelles protégées, zones frontalières etc...
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Harpie à Eau Claire : 30 kg de mercure saisis mais pas d'or
L'utilisation du mercure permettant d'amalgamer les minerais aurifères est interdite depuis 2006, diminuant l'impact environnementale et sanitaire lié à la pollution et l'imprégnation mercurielle (il reste le mercure naturel et ouvrier ancien sur les vieux sites qui sont remobilisés lors de l'ouverture du site)
Cette interdiction n'est bien sûr pas respectée par la filière clandestine. qui utilise en moyenne 1 kg de mercure pour extraire 1 kg de minerai aurifère.; La saisie importante réalisée prouve l'importance de al production correspondante qui elle, a échappé aux saisies.
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